vlaDtHeBaT's aTTiC: tribal curiosities

Wednesday, September 28, 2011

tribal curiosities

First some Dayak ear weights... might turn them into pendants but there is no way I'd wear these as earrings... The Dayak people consider long earlobes as a sign of beauty..

And a child's necklace from Papua New Guinea...it is supposed to protect against bad spirits... it's vintage (and smells like it!) from the 70's

5 comments:

Gayle said...: I love those ear weights as art....
as earrings, not so much!!!!!; 5:43 PM
lyle baxter said...: the ear weights are outstanding! I would have lobes to my knees since normal earings that are on the heavy side have pulled mine down already! lucky find!; 6:09 PM
Anonymous said...: Les BO sont superbes (tout comme les tiennes du message précédent d'ailleurs). Tu vas les insérer dans un collier?
Quant au collier papou,il me rappelle cet immense voyage, que j'avais fait sans me déplacer, dans une salle d'archives il y a 3 ans. Je n'ai jamais commencé le brodé que j'avais prévu de faire à ce sujet, mais ça viendra un jour...
Bises; 10:29 AM
A Wild Thing said...: WOW...what great art...makes my earlobes ache just lookin at them, but what great pendants they would make to any necklace you concoct...we have faith that it'll be something fabulous...AND tribal!; 2:30 PM
Anonymous said...: Great finds Steph, can you imagine wearing these! wow; 11:38 PM

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Ballade des pendus

Frères humains qui après nous vivez

N'ayez les coeurs contre nous endurciz,

Car, se pitié de nous pauvres avez,

Dieu en aura plus tost de vous merciz.

Vous nous voyez cy attachez cinq, six

Quant de la chair, que trop avons nourrie,

Elle est pieça devoree et pourrie,

Et nous les os, devenons cendre et pouldre.

De nostre mal personne ne s'en rie :

Mais priez Dieu que tous nous veuille absouldre!

Se frères vous clamons, pas n'en devez

Avoir desdain, quoy que fusmes occiz

Par justice. Toutesfois, vous savez

Que tous hommes n'ont pas le sens rassiz;

Excusez nous, puis que sommes transis,

Envers le filz de la Vierge Marie,

Que sa grâce ne soit pour nous tarie,

Nous préservant de l'infernale fouldre.

Nous sommes mors, ame ne nous harie;

Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

La pluye nous a débuez et lavez,

Et le soleil desséchez et noirciz:

Pies, corbeaulx nous ont les yeulx cavez

Et arraché la barbe et les sourciz.

Jamais nul temps nous ne sommes assis;

Puis ça, puis la, comme le vent varie,

A son plaisir sans cesser nous charie,

Plus becquetez d'oiseaulx que dez à couldre.

Ne soyez donc de nostre confrarie;

Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

Prince Jhesus, qui sur tous a maistrie,

Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie :

A luy n'avons que faire ne que souldre.

Hommes, icy n'a point de mocquerie;

Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre.

Villon

Tú

Un solo hombre ha nacido, un solo hombre ha muerto en la tierra. Afirmar lo contrario es mera estadística, es una adición imposible. No menos imposible que sumar el olor de la lluvia y el sueño que anteanoche soñaste. Ese hombre es Ulises, Abel, Caín, el primer hombre que ordenó las constelaciones, el hombre que erigió la primer pirámide, el hombre que escribió los hexagramas del Libro de los Cambios, el forjador que grabó runas en la espada de Hengist, el arquero Einar Tamberskelver, Luis de León, el librero que engendró a Samuel Johnson, el jardinero de Voltaire, Darwin en la proa del Beagle, un judío en la cámara letal, con el tiempo, tú y yo. Un solo hombre ha muerto en Ilión, en el Metauro, en Hastings, en Austerlitz, en Trafalgar, en Gettysburg. Un solo hombre ha muerto en los hospitales, en barcos, en la ardua soledad, en la alcoba del hábito y del amor. Un solo hombre ha mirado la vasta aurora. Un solo hombre ha sentido en el paladar la frescura del agua, el sabor de las frutas y de la carne. Hablo del único, del uno, del que siempre está solo.

J.L. Borges